Lampang - Nous venons d'arriver par bus dans cette petite ville où l'on trouve encore des calèches tirées par des chevaux bien petits pour s'acquitter d'une telle corvée et où les temples sont en teck. À cette heure-ci, il est encore un peu tôt (toujours trop chaud à 15 h) pour aller se promener en ville et découvrir les attraits de Lampang.
Notre chambre, la moins bien (et aussi la moins chère) jusqu'à maintenant, est située un peu en retrait de la ville. Question hygiène : presque le standard indien (avec staff masculin, notre amie Karine va comprendre). Le hic est qu'ici, à la différence de l'Inde, on nous demande d'enlever nos chaussures en franchissant le seuil de l'hôtel. :-( L'endroit aurait besoin d'un bon nettoyage mettons, je dirais même plus, d'une exfoliation. Je trouve que d'enlever ses chaussures en entrant dans une maison est une pratique formidable car les parquets restent propres plus longtemps, mais dans cet hôtel-ci on récure pratiquement le plancher avec nos bas.
Quant au wifi, c'est une uthopie. Hé! C'est que nous avons été choyés jusqu'à maintenant avec des connexions plutôt rapides. Je me disais aussi que 400 baths c'était un prix louche... En fait, c'est un prix correct, c'est exactement ce que ça vaut. Si le TT&T était propre, ce serait une excellente affaire.
TT&T, comme dans Thérèse Trudel Tremblay, le nom de ma mère, à qui j'ai pensé tout le long du trajet depuis Chiang Rai, car ça vient de faire dix ans qu'elle est décédée. Un bien grand mot du reste, car elle est toujours bien vivante en moi après toutes ces années. Tout ce que j'aimais d'elle et un peu de ce que j'aimais moins est tapi au fond de moi et ne demande qu'à poindre à tout moment. Souvent, comme pour me surprendre, à l'instant où je m'y attendais le moins. Je reconnais bien là ma mère, tiens ! Mais plus que tout, c'est son rire si communicatif qui me manque.
En tout cas, TTT ne serait jamais restée au TT&T, ça j'en mettrais ma main au feu. Mais repose en paix maman, ta fille dormira très bien ce soir puisque tu veilles sur elle.
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| Arbre près de l'hôtel sur le chemin qui mène au centre-ville de Lampang. |
Notre chambre, la moins bien (et aussi la moins chère) jusqu'à maintenant, est située un peu en retrait de la ville. Question hygiène : presque le standard indien (avec staff masculin, notre amie Karine va comprendre). Le hic est qu'ici, à la différence de l'Inde, on nous demande d'enlever nos chaussures en franchissant le seuil de l'hôtel. :-( L'endroit aurait besoin d'un bon nettoyage mettons, je dirais même plus, d'une exfoliation. Je trouve que d'enlever ses chaussures en entrant dans une maison est une pratique formidable car les parquets restent propres plus longtemps, mais dans cet hôtel-ci on récure pratiquement le plancher avec nos bas.
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| Le même arbre vu de notre chambre... |
Quant au wifi, c'est une uthopie. Hé! C'est que nous avons été choyés jusqu'à maintenant avec des connexions plutôt rapides. Je me disais aussi que 400 baths c'était un prix louche... En fait, c'est un prix correct, c'est exactement ce que ça vaut. Si le TT&T était propre, ce serait une excellente affaire.
TT&T, comme dans Thérèse Trudel Tremblay, le nom de ma mère, à qui j'ai pensé tout le long du trajet depuis Chiang Rai, car ça vient de faire dix ans qu'elle est décédée. Un bien grand mot du reste, car elle est toujours bien vivante en moi après toutes ces années. Tout ce que j'aimais d'elle et un peu de ce que j'aimais moins est tapi au fond de moi et ne demande qu'à poindre à tout moment. Souvent, comme pour me surprendre, à l'instant où je m'y attendais le moins. Je reconnais bien là ma mère, tiens ! Mais plus que tout, c'est son rire si communicatif qui me manque.
En tout cas, TTT ne serait jamais restée au TT&T, ça j'en mettrais ma main au feu. Mais repose en paix maman, ta fille dormira très bien ce soir puisque tu veilles sur elle.


Très beau texte Anne. Ça me touche et ça me fait du bien.
RépondreSupprimerBien belle journée à vous deux!
Ka.xx
Anne,
RépondreSupprimerJ'aime toujours te lire. Tu as le don avec ta plume de toujours bien déposer les mots et expressions. Et c'est toujours une belle complémentarité entre les photos de Francois, tes écrits et vice versa. A bientôt.
Stéphane B.
Merci Karine et Stéphane pour vos beaux commentaires encourageants. Bises
RépondreSupprimerC'est ce que j'appelle "tomber sur une mine", retrouver par surprise le souvenir de la personne décédée au détour d'une rue, à la vue d'une couleur, au son d'un air lointain, indice que la présence est toujours en nous, vivante.
RépondreSupprimerExactement Jean-Claude, vivante en nous. J'aime ces moments même si souvent ils sont remplis de nostalgie.
RépondreSupprimerJ'aime bien découvrir vos aventures! Les photos sont très belles et les histoires tres intéressantes. Continuez à profitez de la vie. Merci de partager ça me fais voyager (Ben assis sur le divan du bo père en Abitibi en berçant mon p'tit gars de 8 mois) ;o)
RépondreSupprimerMartin xx
J'aime bien découvrir vos aventures! Les photos sont très belles et les histoires tres intéressantes. Continuez à profitez de la vie. Merci de partager ça me fais voyager (Ben assis sur le divan du bo père en Abitibi en berçant mon p'tit gars de 8 mois) ;o)
RépondreSupprimerMartin xx
Merci Martin, c'est très apprécié. C'est super que tu nous accompagnes en berçant ton fils, heureux papa! Profite bien de ces moments en famille. xx
RépondreSupprimerMerci Anne, ton texte me fait sourire ce matin. 10 ans plus tard et toujours presente, ca me rassure.
RépondreSupprimerBonne continuation.
Lucie G.
Lucie, merci pour ton commentaire. Je te souhaite une belle "cohabitation". ;-)
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