samedi 2 mars 2013

Wat Rong Khun


Non loin de Chiang Rai, un artiste du nom de Chalermchai Kositpipat (essayez de le prononcer à haute voix, cela vous donnera une petite idée de la difficulté que nous éprouvons à chaque jour simplement pour dire merci dans cette langue). Je disais donc que Kositpipat a voulu rendre hommage au roi Rama IX en créant un temple pour le moins surprenant et brillant. Totalement blanc et scintillant de toute part en raison de la mosaïque de miroir qui recouvre ses frises et ses arabesques. Le wat Rong Khun est visité par les touristes de toute nationalité, mais encore plus par les Thaïs. Ça déboule par autobus, je ne vous dis pas.

Le temple est organisé comme un Ikea. Il y a un chemin à suivre pour le visiter. À l’entrée, un homme avec un micro répète inlassablement un mantra aux visiteurs «keep walking please, keep walking», vous pouvez le voir à droite sur la photo avec son haut-parleur, c’est le type en noir juste à côté de la chaise en plastique. L’artiste lui a même fait un parasol agencé.


Un temple brillant comme son concepteur qui en a fait un lieu inusité où l'on se précipite pour lancer de la monnaie dans un bassin doré au fond duquel une cible en forme de fleur de lotus nous incite à viser l'un des pétales prêts à recevoir nos sous. Ils doivent ramasser les baths à la pelle chaque jour, c'est inoui ! Ce que j'aime dans son concept c'est qu'il a tenu compte de cette pratique universelle qui consiste à faire un voeu en jetant un sou dans une fontaine. Il a donc travaillé avec les couleurs de la monnaie thaï (argent et doré), et ainsi les pièces font partie de l'oeuvre et embellissent le bassin d'eau.



Et que dire de toutes ces structures métalliques en forme de stupas et de tonnelle sur lesquelles sont et seront accrochés des milliers de gri-gris de couleur argent. On fait la file pour acheter ce porte-bonheur au coût de 30 baths (1$ pièce, qui s'en priverait ?) et y inscrire son nom et la date, participant ainsi à l'oeuvre grandiose d'un artiste visionnaire qui a un formidable sens du marketing.
Un peu clinquant tout ceci ? Absolument. Mais nous sommes en Thaïlande et on aime que ça brille.




En arrivant au site, une jolie rangée de cônes nous accueille.

L’artiste est très influencé par la culture américaine, d’ailleurs la fresque qui recouvre le mur d’entrée du temple est une succession de personnages de films et d’icônes américaines de Star War en passant par Alien et Michael Jackson.

Le premier pont qui mène au temple traverse un étang de mains tendues. Les mains ne sont pas toutes humaines et il y a aussi quelques pieds.



Par ici la sortie.
Même s’il est déjà très populaire, le temple est toujours en construction. Le bâtiment de gauche n’a pas encore ses ornements.


Promenade en forêt

Après la visite du temple blanc, nous sommes partis vers les montagnes au sud-ouest de Chiang Rai. En route, nous avons vu des indications pour une chute. Nous les avons suivies et nous nous sommes retrouvés dans une forêt luxuriante.





Anne se promenant dans la forêt de bambous.


vendredi 1 mars 2013

Mae Salong - Balade dans les montagnes


Chiang Rai - Puisque notre impeccable hôtel (type Holliday Inn mais version thaie) se trouve à l'extérieur de la ville, la location d'une moto nous parait essentielle pour les trois jours que nous passerons à Chiang Rai. Nous sommes dans une des villes les plus au nord de la Thaïllande, non loin des frontières du Laos et de la Birmanie (le fameux triangle d'or). Ce n'est pas la culture du pavot, interdite en Thaïllande du reste, qui nous a amenés dans cette région, mais bien les montagnes (on aime les montagnes, bon!) et peut-être un peu les cultures du thé et du café.

Départ tôt en matinée vers le village "chinois" de Mae Salong tout près de la frontière birmane où l'on cultive le thé justement. Nous avons roulé environ 80 km pour nous y rendre. La route en montagne est particulièrement belle même si le paysage nous a paru un peu aride. Il faut dire que la végétation est quelque peu asséchée actuellement, mais bientôt la mousson redonnera un peu de vigueur à ces verts délavés. Nous avons trouvé les terres cultivées spectaculaires tant les pentes qu'elles occupent sont abruptes.



Plus de 10 000 personnes habitent le village de Mae Salong. Un chapelet de maisons et commerces serpentent sur les crêtes des montagnes. 
Les plantations de thé.


Cette électricienne originale est en fait une très bonne vendeuse de thé. Elle nous a fait goûter à différents thés et aussi à un miel très parfumé produit dans la région mais un peu difficile à transporter. Nous sommes finalement repartis avec un paquet de thé Oolong.

Arrivés au village, nous avons fait une dégustation de thé de la région, délicieux du reste, chez une marchande de qui nous en avons acheté un sac bien entendu. Nous avons visité un centième temple et puis nous sommes repartis sur notre bolide. C'est chouette de regarder le paysage le nez au vent.
Sur le chemin du retour, que d'ananas nous avons vus ! Des milliers d'ananas dans des dizaines et des dizaines de petits kiosques sur le bord de la route. Nous sommes en pleine saison des ananas, il n'y a pas de doute. Nous avons même vu une culture de ce fruit aujourd'hui. Vous saviez ça vous que les ananas poussent dans une plante tout près du sol ? Une touffe de longues feuilles filiformes renferment le fruit - je dis "renferment" car le producteur noue les feuilles ensemble au-dessus du fruit emprisonnant celui-ci dans un genre de cocon de feuilles.

Pensée bouddhiste - 5




There's a chance to get refreshed, once you are tired. But there's no chance to re-live your life, once you are dead.

Il y a une chance de se rafraîchir une fois que vous êtes fatigué. Mais il n'y a aucune chance de revivre votre vie une fois que vous êtes mort.

Cette pensée se trouve sur le chemin qui nous mène au temple à Chiang Dao comme nous vous l'avons raconté dans Stupeur à la stupa. La traduction est de Google Traduction que nous avons tenté de corriger au meilleur de nos connaissances. Mais nous ne sommes que de simples novices tant pour le bouddhisme que pour la traduction.

jeudi 28 février 2013

Grottes de Chiang Dao

Comme je vous le mentionnais, les grottes sont l'attraction du village de Chiang Dao et on vient ici spécialement pour les visiter. Elles nous ont d'ailleurs été chaudement recommandées par notre couple de Français et nos potes Américains. Nous avons donc fait comme tant d'autres touristes et sommes allé voir ce qu'il en était. Arrivés tôt le matin, une jeune guide nous a été désignée pour aller au-delà de la partie éclairée du réseau de grottes souterraines. "L'apprenti-guide" (c'est ce que nous avons fini par savoir) ne parlait pas anglais (!) et ne pouvait nous servir que de support à lampe. En fait, on s'est rendu compte que pour visiter cette section (le réseau des grottes), il faut absolument avoir un guide qui parle anglais, sinon ça ne vaut pas vraiment le coût.

Les grottes feraient entre 10 et 12 km de longueur. J’ai l’impression que notre guide nous a fait la visite abrégée.


François s'est quand même amusé à prendre quelques photos, et moi j'ai bien rigolé quand je suis presque resté le derrière bloqué dans un tunel quand je circulais à quatre pattes entre deux grottes. - J'ai le chic pour me faire des souvenirs divertissants. - Donc, à moins d'être avec un excellent guide bilingue ou être soi-même un spécialiste des grottes, pour une fraction du prix, la visite de la partie éclairée est bien suffisante à notre avis.

Je n’ai malheureusement pas d’image de ma douce prise dans son tunnel étant donné que j’étais aussi à quatre pattes avec mon appareil et mon trépied dans une fraîcheur si humide que nous étions en eau.


À l’entrée, une série de Bouddhas pour nous accueillir.


L'heure de la sieste

En début d'après-midi, la chaleur devient écrasante alors, pour plusieurs Thaïlandais, c'est l'heure de rêver.






Cette entrée est dédiée à mon père qui est un adepte de cette pratique quotidienne.

mercredi 27 février 2013

À la recherche du chien perdu - 10e essai

Très chère Karine,

Je pense finalement avoir trouvé la perle rare. Une chienne qui pourra te protéger tout en étant une très belle compagne de vie (elle frise un peu comme toi).


Je sais, cette chienne a l'air vraiment féroce. Mais, quand je lui ai parlé de toi, alors là, elle s'est mise à sourire.


Et quand je lui ai dit que tu te cherchais un chien, elle était déjà prête à partir.



Elle a une belle boucle rose pour toi, comme ça vous serez bien agencées.
Dis oui, dis oui!

Pensée du bouddiste - 4




Où loge la souffrance?
Nulle part ailleurs que dans les esprits qui saisissent et s'accrochent.

Cette pensée se trouve sur le chemin qui nous mène au temple à Chiang Dao comme nous vous l'avons raconté dans Stupeur à la stupa. La traduction est de Google Traduction que nous avons tenté de corriger au meilleur de nos connaissances. Mais nous ne sommes que de simples novices tant pour le bouddhisme que pour la traduction.

Wat Chang Man







mardi 26 février 2013

Stupeur à la stupa (2e partie)

Au Chiang Dao Hutt, nous avons fait l'agréable rencontre d'un couple fort sympathique du Vermont, Mark et Josephine. La soixantaine et nouveaux retraités, un peu tripeux, elle qui m'aborde en s'étonnant qu'on rigole tout le temps François et moi. Ce qui, de toute évidence, lui fait une excellente impression. C'est leur premier voyage en Asie. Six semaines pour un voyage très important pour eux, ça se sent.

Nous avons échangé spontanément autour d'une Chang sur ce que nous avions vu et ce qu'il nous restait à voir à Chiang Dao. Nous leur avons confié combien nous avions été impressionnés (voir même apeurée en ce qui me concerne) par le vieux moine qui médite au temple. Avec force détails, j'ai raconté comment il m'avait suivi du regard ce coquin ! Et là, ils me regardent avec un air étrange en pouffant. Le moine est un faux ! Il serait plus près de la chandelle que de l'être humain ! Je ne le crois pas. Je m'obstine, je gesticule, je nie, je vais jusqu'à pousser un sacre ou deux, j'ai quand même vu son regard, sapristi !

Oh que le ridicule me couvre des pieds juqu'aux oreilles. Je me liquéfie sur place. Ben, c'est ça qui est ça. J'ai halluciné, rien de moins ! Je ris de bon coeur, il ne restait plus que ça à faire, remarquez. Et François qui en rajoute une couche, comme si le ridicule n'était pas déjà à son comble, en disant que ma grande force de persuasion (facile quand on se croit dur comme fer) l'a convaincu et qu'il a filmé le vieux moine en cire pendant 10 bonnes minutes sans que celui-ci ne cligne d'un cil (oh surprise!), s'inclinant bien bas devant la grande force de concentration du vieillard.
Looang Boo Sim Bouddha Caro, né en 1909, repose en cire depuis 1992.



Pensée bouddhiste - 3


Ne vous plaignez pas quand vous souffrez. Persévérez.


Cette pensée se trouve sur le chemin qui nous mène au temple à Chiang Dao comme nous vous l'avons raconté dans Stupeur à la stupa. La traduction est de Google Traduction que nous avons tenté de corriger au meilleur de nos connaissances. Mais nous ne sommes que de simples novices tant pour le bouddhisme que pour la traduction.

lundi 25 février 2013

Avoir du talc


Elle a des traces de talc sur le visage. Les Thaïlandaises l'utilisent pour lutter contre la transpiration et se protéger du Soleil.

Campagne autour de Chiang Dao





Pensée bouddiste - 2



Plus nous nous approchons de la mort, plus nous devons être préoccupés par la diminution de nos impuretés mentales.

Cette pensée se trouve sur le chemin qui nous mène au temple à Chiang Dao comme nous vous l'avons raconté dans Stupeur à la stupa. La traduction est de Google Traduction que nous avons tenté de corriger au meilleur de nos connaissances. Mais nous ne sommes que de simples novices tant pour le bouddhisme que pour la traduction.

dimanche 24 février 2013

Pensée bouddhiste - 1

Pour les prochains jours, nous allons vous instruire des textes que nous avons vus sur le sentier menant à un temple. La traduction est de Google Traduction que nous avons tenté de corriger au meilleur de nos connaissances. Mais nous ne sommes que de simples novices tant pour le bouddhisme que pour la traduction.


Nous n'avons pas à chercher ailleurs pour trouver le Nirvana. Il se trouve quand on pratique les enseignements du Bouddha avec détermination et un effort continu.

Cette pensée se trouve sur le chemin qui nous mène au temple à Chiang Dao comme nous vous l'avons raconté dans Stupeur à la stupa.

Route matinale