Nous avons loué une moto pour aller voir les environs. À 30 km de Luang Prabang, se trouve la spectaculaire chute Tat Kuang Si où nous sommes allés nous baigner (il y a toujours de l'eau même à cette période de l'année où elle se fait rare). Dans le calcaire très friable de la rivière se sont créés naturellement des bassins d'une belle eau turquoise. C'est un superbe parc très fréquenté mais que nous avons beaucoup apprécié. De plus, à l'entrée, nous avons eu la belle surprise de pouvoir longuement observer des ours rescapés et pris en charge par une fondation vouée à la protection de l'espèce. - Je déteste voir les animaux en captivité pour le seul plaisir des hommes, oiseaux en cage, singe en laisse, poissons dans des aquariums etc., mais ici l'enclos est immense et ces ours ont été sauvés de mauvais traitements ou de braconnage, ce qui est moins crève-coeur. L'un d'entre eux nous a fait le plaisir de nous démontrer son sens de l'équilibre et son agilité à grimper aux arbres.
samedi 16 mars 2013
vendredi 15 mars 2013
Luang Prabang
Après deux jours à voguer sur le Mékong nous arrivons dans l'ancienne cité royale. Très courante dans la vieille partie, l'architecture de type colonial français (maison en teck à l'étage et en dur au rez-de-chaussée) fait le charme de Luang Prabang, une ville inscrite au patrimoine mondiale de l'UNESCO depuis 1995. Le vieux quartier a presque entièrement été restauré grâce à un programme conjoint France/Lao de protection du patrimoine. Toutefois, on peut regretter que les résidants aient préféré louer leurs jolies maisons transformées en "guesthouse", boutiques ou restaurants et soient partis vivre ailleurs. Avec ses belles maisons restaurées et son achalandage touristique, l'endroit nous rappelle un peu le Vieux-Québec. Malgré le côté un peu factice de la ville, son architecture coloniale et la qualité des travaux de restauration valent le détour. C'est vraiment réussi.
Peut-être en raison de nos deux jours où nous avons été bercés par le rythme lent du "slow boat", nous mettons un certain temps avant de prendre nos habitudes à Luang Prabang. Nous finissons quand même par trouver où manger à peu de frais au marché de nuit (qui est immense et sans grand intérêt pour nous). Nous aimons bien marcher sans but dans cette petite ville que nous découvrons à pied et où l'on peut trouver de l'excellent café et de bons croissants au beurre.
Bien sûr, nous sommes allés visiter le palais royal et je dois dire que j'ai trouvé la visite intéressante. Le roi et sa famille y ont vécus jusqu'en 1975 et les lieux sont préservés tels qu'ils ont été laissés. Un palais modeste dans ses dimensions et sa décoration, mais intéressant tout de même à visiter entre autre pour ses vitrines contenant les cadeaux offerts au roi par les pays étrangers. Suite à la prise du pouvoir par le parti communiste, la famille a été internée dans un centre de détention du Nord où il semble qu'ils soient morts de faim. C'est ce qu'on appelle un changement de régime.
Peut-être en raison de nos deux jours où nous avons été bercés par le rythme lent du "slow boat", nous mettons un certain temps avant de prendre nos habitudes à Luang Prabang. Nous finissons quand même par trouver où manger à peu de frais au marché de nuit (qui est immense et sans grand intérêt pour nous). Nous aimons bien marcher sans but dans cette petite ville que nous découvrons à pied et où l'on peut trouver de l'excellent café et de bons croissants au beurre.
Bien sûr, nous sommes allés visiter le palais royal et je dois dire que j'ai trouvé la visite intéressante. Le roi et sa famille y ont vécus jusqu'en 1975 et les lieux sont préservés tels qu'ils ont été laissés. Un palais modeste dans ses dimensions et sa décoration, mais intéressant tout de même à visiter entre autre pour ses vitrines contenant les cadeaux offerts au roi par les pays étrangers. Suite à la prise du pouvoir par le parti communiste, la famille a été internée dans un centre de détention du Nord où il semble qu'ils soient morts de faim. C'est ce qu'on appelle un changement de régime.
jeudi 14 mars 2013
mercredi 13 mars 2013
mardi 12 mars 2013
Deux jours sur le Mékong
Laos - Descendre le Mékong en "slow boat" est quasi un incontournable au Laos. Pas toute la rivière là, juste assez de kilomètres pour bien remplir deux journées et ce sera parfait. Départ à midi de Huay Xai, même s'il a fallu être là assez tôt (8 h) pour acheter nos billets et surtout pour se trouver une place sur le fameux bateau, car chaque siège est numéroté avec un petit papier volant simplement déposé dessus que chacun déplace à sa guise tant que personne n'y a laissé un objet personnel pour marquer son territoire.
Nos gros sacs enfouis dans la cale, nos sièges marqués d'une ou deux gogosses, nous sommes partis tuer le temps en buvant un jus de fruits dans un resto avec vue sur le minuscule quai. Les bateaux sur la rive sont tous semblables : longs, en bois et très étroits. Nous les trouvons fort jolis et lorsque nous nous installons enfin dans le nôtre vers 11 h 15, l'excitation est palpable. Tous les passagers ont hâte que le moteur se mette en branle. Et pour cause ! Le paysage montagneux est superbe et nous tombons rapidement dans un état contemplatif.
Les rives du Mékong sont quasi inhabitées dans cette partie du Laos, peut-être sont-elles trop difficiles d'accès en raison des montagnes ? Tantôt, des buffles se prélassent dans l'eau ou sur la plage, là quelques huttes forment un petit hameau et des enfants jouent dans l'eau, là-bas un pêcheur installe son filet. Parfois, nous croisons un autre bateau plus lent mais plus gros que le nôtre avec un genre de maison dessus ou encore un "spead boat" qui arrive à toute allure, un casque de moto "full face" sur la tête de celui qui tient la barre derrière. Sur les berges, on voit de verts potagers, beaucoup de potagers, installés dans le lit de la rivière tandis que l'eau s'est partiellement retirée du fleuve en cette saison sèche. Tout autour, des montagnes très pentues de calcaire font que le paysage ne cesse de se modifier et de nous ravire.
À la fin de la première journée, nous faisons un arrêt dans le joli petit village de Pakbeng pour y dormir et repartir le lendemain matin, mais à 9 h cette fois car la journée sera plus longue. Un bon livre, une caméra, un lunch et de l'eau, c'est tout ce dont nous avions besoin pour passer chacune de ces deux agréables journées sur notre "slow boat".
Ce sera très certainement un moment fort du voyage, car nous avons apprécié le rythme lent du bateau sur ce fleuve mythique et la beauté sauvage et spectaculaire des paysages.
Nos gros sacs enfouis dans la cale, nos sièges marqués d'une ou deux gogosses, nous sommes partis tuer le temps en buvant un jus de fruits dans un resto avec vue sur le minuscule quai. Les bateaux sur la rive sont tous semblables : longs, en bois et très étroits. Nous les trouvons fort jolis et lorsque nous nous installons enfin dans le nôtre vers 11 h 15, l'excitation est palpable. Tous les passagers ont hâte que le moteur se mette en branle. Et pour cause ! Le paysage montagneux est superbe et nous tombons rapidement dans un état contemplatif.
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| Vue sur le port de Huay Xai et les «slowboat». Nous ferons notre croisière vers Pakbeng et Luang Prabang sur un de ces bateaux. Le nôtre est celui au bout des marches avec une table sur le toit. |
Les rives du Mékong sont quasi inhabitées dans cette partie du Laos, peut-être sont-elles trop difficiles d'accès en raison des montagnes ? Tantôt, des buffles se prélassent dans l'eau ou sur la plage, là quelques huttes forment un petit hameau et des enfants jouent dans l'eau, là-bas un pêcheur installe son filet. Parfois, nous croisons un autre bateau plus lent mais plus gros que le nôtre avec un genre de maison dessus ou encore un "spead boat" qui arrive à toute allure, un casque de moto "full face" sur la tête de celui qui tient la barre derrière. Sur les berges, on voit de verts potagers, beaucoup de potagers, installés dans le lit de la rivière tandis que l'eau s'est partiellement retirée du fleuve en cette saison sèche. Tout autour, des montagnes très pentues de calcaire font que le paysage ne cesse de se modifier et de nous ravire.
À la fin de la première journée, nous faisons un arrêt dans le joli petit village de Pakbeng pour y dormir et repartir le lendemain matin, mais à 9 h cette fois car la journée sera plus longue. Un bon livre, une caméra, un lunch et de l'eau, c'est tout ce dont nous avions besoin pour passer chacune de ces deux agréables journées sur notre "slow boat".
Ce sera très certainement un moment fort du voyage, car nous avons apprécié le rythme lent du bateau sur ce fleuve mythique et la beauté sauvage et spectaculaire des paysages.
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| «Speedboat»: beaucoup plus rapide, beaucoup plus cher et beaucoup plus bruyant. |
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Le Mékong vu du village de Pakbeng.
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| Potager sur les dunes. |
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| Artisanat local |
lundi 11 mars 2013
Jardin des allongés
J’avais vu sur une carte une indication pour un cimetière militaire chinois juste à l’extérieur de Chang Khung. Étant donné mon amour pour ces lieux de repos éternel, j’étais curieux de voir comment les militaires chinois aménagent leurs cimetières.
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| En arrivant, un portail rouillé orné de barbelés crée, avec son ombre, une croix. Ça augure bien. |
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| Cent mètres après le portail, un homme ramasse et brûle les feuilles mortes à côté d’un bâtiment fermé. |
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| Sur le bâtiment, il y a des inscriptions, mais c’est du chinois pour moi. |
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| Le cimetière est aménagé au sommet d’une colline avec le bâtiment au centre et derrière, disposées en éventail, les pierres tombales. |
Si le sujet vous intéresse, voici un lien vers les cimetières vus durant notre séjour en Argentine et au Chili. Cliquez ici
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